Vol de batteries d’engins agricoles à Cormeilles : un seul condamné parmi les deux prévenus

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De nos jours, de plus en plus d’engins agricoles se modernisent. Ceux-ci disposent de fonctionnalités qui en font des outils exceptionnels pour la culture et les récoltes. Il est possible d’en acquérir à travers certaines enseignes telles que France Tractor. Ils disposent aussi de batteries qui leur permettent d’avoir l’énergie nécessaire pour effectuer toutes ces tâches. Toutefois, celles-ci font souvent l’objet de vol par des malfaiteurs qui les dérobent pour les revendre aux plus offrants. C’est le cas à Cormeilles ou deux personnes ont été interpellées en ce sens. Toutefois, ce fut avec un très grand étonnement qu’un seul des deux prévenus fut condamné.

Le déroulement des faits

À Cormeilles, deux hommes ont été surpris en flagrant délit de vol de batteries d’un engin agricole. Ceux-ci étaient en train de les charger sur un utilitaire. Ils ont été surpris par un agriculteur qui vivait dans le voisinage. Il passait par là par hasard. De plus, plusieurs de ses propres matériaux sont gardés dans cet endroit. Ainsi, lorsqu’il vit ces deux personnages charger l’utilitaire, il comprit très vite qu’il s’agissait d’un cas de viol. Alors, le passant accourut pour les fermer à l’intérieur de la grange. Il s’en est suivi d’une petite bagarre avant que les deux malfaiteurs puissent s’enfuir sans laisser de traces. Toutefois, le voisin a eu le temps de noter le matricule du véhicule et a pu donner des informations précises sur le physique des fuyards. Il s’en est suivi une enquête faite par la police qui le mena vers le domicile de deux personnages déjà connus pour des faits similaires.

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L’arrestation des deux malfaiteurs

Suite à toutes les informations qui ont été fournies par le fameux voisin, les enquêteurs ont pu trouver le domicile du propriétaire. Celui-ci a pris la poudre d’escampette en remarquant leur présence. Rattrapé par les gendarmes, il s’agissait d’un jeune de 23 ans qui selon son casier judiciaire fourni était un habitué des faits. Selon ses affirmations : «?c’est naturel chez moi, dès qu’on voit un gendarme, on panique?». Toutefois, autant lui que son père ont été arrêtés pour ce fait.

Une décision de justice étonnante

Lorsque les deux compères ont été à la barre, le père a signifié auprès de la juge qu’il a agi seul. C’était surement dans le but de protéger son fils. Ainsi, malgré le fait que le témoin ait affirmé qu’ils étaient deux lors de l’acte, la juge a estimé qu’il n’y avait pas assez de preuves pour confirmer cela. C’est en ce sens que le jeune homme de 23 ans a été relaxé. Quant au père, il a écopé d’une peine de 4 mois avec sursis.

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